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Voyage d'étude au Maroc

Voyage d'étude au Maroc
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9 juin 2010

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4 juin 2010

la nourriture marocaine

 

La nourriture Marocaine

* 

* - - le tajine est un plat très répandu et son nom vient du plat en terre cuite au couvercle conique dans lequel mijotent les aliments : viandes, poissons, légumes, fruits secs. La cuisson se fait à l'étouffée et c'est très bon.

* 
- le couscous : l’ensemble des légumes et la viande sont cuits dans une couscoussière.

 - des desserts: les petits gâteaux marocains  sont fabriqués à partir de cacahuètes, d’amandes, de noix, et de pâte d'amande.

* Les cornes de gazelles sont les pâtisseries les plus connues.

* 

Côté boisson, les marocains boivent du thé vert à la menthe très sucré à tous les moments de la journée. Le thé de bienvenue nous a été offert très souvent dans les entreprises ou chez les particuliers

2 juin 2010

exploitation laitiére

 

Exploitation laitière de BELSODAG
          En formation dans le secteur agricole, nous avons effectué notre dernière visite dans une exploitation laitière. Le secteur agricole a énormément d’importance dans cette région et il est en pleine expansion.  Dans cette région, on trouve de très petits élevages rassemblant quelques vaches mais aussi de grosses structures. Ici, en l’occurrence, nous avons visité une exploitation laitière intensive.

Abdel Kader, le chef d’exploitation nous a présenté l’exploitation. Ainsi M. Cheritel est au siège de cette exploitation laitère BELSODAG, située au Maroc dans la province de Beni Mellal.  Beni Mella est une ville entre le moyen Atlas et la plaine de Tadla, localisé au centre du pays.

Auparavant, ce site était un institut de recherche d’agronomie et  a été repris par Mr Chéritel qui l’a transformé en exploitation laitière en important dès le départ 20 Prim Hosltein de France, il y à 4 ans. Cependant M. Cheritel  est seulement locataire de ce site pour un bail de 40 ans. Cette exploitation  produisait des champignons mais cette activité a cessé, il y a deux ans.

Actuellement, cette exploitation comporte 265 hectares pour un cheptel de 500 têtes. Elles possèdent 200 Prim Holstein produisant 1.8 millions de litres à l’année. Les vêlages sont répartis à l’année et ces animaux restent en permanence en stabulation aire paillé.  Ils élèvent et gardent tous les animaux de cette exploitation. Les taurillons sont entravés et sont vendus à l’abattoir quand il pèse un poids compris en 530 à 680 kg. La viande est relativement bien valorisée, puisqu’elle est de l’ordre de 25 à 30 dirhams (2.50 à 3 €) par poids vif. Le taux de réforme quand à lui est compris en 15 à 20 %.

Les vaches sont traites trois fois par jour (5h, 13h, 19h) dans une salle de traite deux fois dix postes. En règle générale, les vaches effectuent en moyenne 3 lactations. La moyenne d’étable est de 9000 litres de lait.  La centrale laitière collecte le lait deux fois par jour et est valorisé sous forme de poudre de lait, lait pasteurisé, yaourt ou fromage. Le prix du litre de lait est de l’ordre de 3 dirhams (30 centimes d’euros) par litre. Cette exploitation travaille avec le centre d’insémination qui leur fournit des doses d’insémination artificielle gratuitement. Ils sont également adhérents au contrôle laitier.

La ration alimentaire des vaches laitières est composé de :

- 30 kg de maïs

- 2.5  kg de luzerne

- Correcteur azoté distribué en fonction de la production

- blé

Il achète le correcteur azoté à l’industrie animale INAAM située à Casablanca. Ce correcteur azoté est un aliment complet qui permet d’équilibrer la ration de base. Le troupeau est conduit en lot en fonction de la capacité de production des vaches laitières. Les meilleurs productrices reçoivent jusqu’à 4 kg de concentrés.

 Le climat reste le facteur le plus déterminant de la production laitière, en raison de son influence directe sur les ressources fourragères pour les animaux.  Sur ce site, M. Chéritel conduit 30 hectares oliviers délimitant l’exploitation.  Il produit également 22 ha de luzerne, 190 hectares de maïs et de betteraves. L’irrigation est obligatoire pour  obtenir des rendements suffisants notamment pour la  culture de luzerne et de maïs. Ainsi, M. Chéritel a construit un bassin d’eau d’une capacité de 11 mètres de profondeur. Ce bassin permet de fait des économies d’eau en récupérant les eaux des puits et des canaux. Les cultures sont arrosées toute la journée par système d'asperseur en  pivot automatique.

 

Les rendements de maïs sont de  l’ordre 65 à 70 tonnes/ha et du blé 60 tonnes/ha. Il utilise deux variétés de blé à savoir un blé dur et tendre (Mehdia, Amand).

 

Aujourd’hui, Ils souhaitent augmenter leur production en augmentant leurs effectifs. Le système de quota n’existe pas ici.

Cette exploitation embauche 19 salariés permanents à l’année et emploie une cinquantaine de saisonniers en fonction du travail des cultures. Il accueille également des stagiaires étrangers.

Lors de cette visite, nous avons rencontré deux stagiaires français Simon Martin et Mélodie Mercier.Ainsi, nous remercions M. Chéritel ainsi que ses employés pour la visite.

Il était intéressant de découvrir un autre système d’exploitation différent du nôtre notamment le système d’irrigation qui était impressionnant.

Jennifer Le Roux

1 juin 2010

mosquée hassan II

 

La Mosquée Hassan II

Profitant de notre déplacement à la chambre française du commerce et de l’industrie du Maroc, situé à Casablanca, nous avons visité la mosquée Hassan II, plus grande mosquée du pays.

De 1987 à 1993, 2 500 ouvriers et 10 000 artisans ont été nécessaire pour édifier ce monument. Avec une superficie de sept hectares, dont deux hectares érigés au dessus de l’eau, la mosquée Hassan II est la troisième plus grande mosquée du monde, après la mosquée Masjid al-Haram de La Mecque (Arabie saoudite) et la mosquée Istiqlal à Jakarta (Indonésie). En revanche, avec un minaret de 200 m de haut, la mosquée Hassan II est l’édifice religieux le plus haut du monde. Le minaret est doté d’un rayon laser d’une portée de 30 kilomètres indiquant La Mecque.

 Le parvis de la mosquée peut accueillir 120 000 personnes, et la salle de prières, pièce maîtresse de la mosquée Hassan II d’une superficie de 20 000 m², peut accueillir 25 000 fidèles. Elle est surmontée d’une toiture ouvrante de 3 400 m², permettant aux fidèles de se sentir plus près de dieux (photo ci-contre). Lorsque le toit est fermé, la salle des prières est éclairée par 50 lustres, dont les plus imposants mesurant six mètres de diamètre, dix mètres de hauteur et pèsent 1200 kg. Deux mezzanines surélevées dans la salle des prières, sont consacrées à la prière des femmes.

En dessous de la salle des prières est située la salle d’ablutions, joyau architectural constituée de 41 fontaines. La salle d’ablutions permet les purifications rituelles précédentes les prières. Elle peut accueillir 41 000 personnes pour ces purifications. La Mosquée Hassan II comprend également deux très beaux hammams, un bain romain et un bain turc.

 Les structures de l’ensemble de la mosquée sont en béton armé habillé de décors issus de l’artisanat marocain : bois, plâtre, marbre…

Laurent Peron.

1 juin 2010

La chambre française de commerce


Visite de la CFCI de Casablanca



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Nous avons été reçu à la CFCIM qui se trouve à Casablanca par M. Dominique Brunin, directeur de la chambre qui nous a fait une présentation détaillée de la CFCIM et de ses missions. Il a ensuite répondu à nos différentes questions sur la société et la vie marocaine.

-  La CFCIM :

La CFCIM  se trouve à Casablanca : la plus grande ville du Maroc et capitale économique du pays.

La chambre française du Maroc est considérée comme la plus importante du monde parmi les chambre de commerce à l'étranger de part plusieurs aspects :  

- le nombre d’adhérents (3500 entreprises françaises et marocaines)

- Le nombre de collaborateurs (110 collaborateurs répartis sur tout le pays)

- la diversité des activités

La CFCIM ne fait aucune distinction entre les entreprises françaises implantées au Maroc et les entreprises marocaines car elles ont les mêmes conditions d’exercice que ce soit vis-à-vis du code du travail ou du régime fiscal.

La chambre est constituée de sept délégations sur le territoire marocain et d’une à Paris. Les délégations marocaines sont situées dans les principales villes du pays : Agadir, Fès, Meknes, Marrakech, Oujda, Rabat et Tanger.

 

- Rôles et missions :

Mr Brunin a défini l’action de la chambre de commerce en quatre grands rôles :


o Informer : Information ciblée sur mesure, Dossiers thématiques, sectoriels et enquêtes, parution d’un magazine nommé conjoncture disponible sur internet.
o
 
Conseiller : Cellule d’accueil et d’appui à l’investisseur : conseil juridique et accompagnement administratif, Aide au recrutement, Assurance rapatriement, Recouvrement de créances à l’amiable,  Location de bâtiments et terrains industriels.
o 
Développer : Prospection au Maroc : test sur l’offre, programme personnalisé de rendez-vous d’affaires, études de marché sur mesure, Participation aux salons professionnels CFCIM : France Expo, Marocotel, Med-Allia, Interagro, Kimia, Organisation d’événements professionnels : gestion du mailing, location de salles, séminaires
o 
Former : Campus CFCIM, formation bac +2, MBA, formations de toutes sortes (comptabilité, mise aux normes…)  inter et intra entreprises.

- Echanges et discussion :

Suite a sa présentation Mr Brunin a répondu à nos questions sur divers sujets qui concernent l’économie du pays comme la société marocaine en générale :

 

o L’importance de l’agriculture dans l’économie du Maroc, qui peut, lors de mauvaise année faire chuter la croissance du pays de plusieurs points.

o L’importance des échanges franco-marocains : la France étant le premier investisseur étranger du Maroc ainsi que le premier bailleur de fond et partenaire commercial.

o L’étendue des projets du pays, pour beaucoup à l’initiative du roi (autoroutes, Maroc vert, alphabétisation et valorisation de la formation … )

o Le rôle exact du roi et la vision qu’en a le peuple marocain. Ses positions vis-à-vis de différents phénomènes de société tel que la monté de l’islam radicale dans certains pays musulmans et donc au Maroc.

o  Les conséquences professionnelles de la pratique de l’islam en particulier le ramadan.

o  Enfin, la vie de tous les jours au Maroc. M. Brunin a insisté lourdement sur le non respect du code de la route qui rend les déplacements plus compliqués voir dangereux.

Nous avons été surpris et flattés d’être reçu par le directeur de la chambre en personne. La présentation et surtout la discussion que nous avons eu sur la société marocaine était vraiment enrichissante car il s’agissait de l’avis et des réflexions d’un français installé au Maroc depuis plusieurs années pour raisons professionnelles, ce qui pourrait nous arriver dans notre futur carrière.

Alban Lacoste

 

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31 mai 2010

Production melon et fraise


M. Aimé SYLVESTRE, producteur Français de melons et de fraises installé proche de Marrakech dans la ville d’Oudaya depuis 1997.

Mr SYLVESTRE avait 60 ans lors de son installation au Maroc, il avait pour objectif d’apprendre la langue arabe à ses enfants, en leur apportant une ouverture d’esprit. Dans les années antérieures, M. AIME vivait en France, il était importateur de légumes frais (Melon, Haricots), dont beaucoup de produits exportés d’Afrique, surtout en Afrique noir. C’est de là qu’est née sont projet d’investissement dans une exploitation Marocaine. 

 

Le projet :

Mr SYLVESTRE a donc investi dans une petite exploitation de melons et de fraises en 1997. Son développement au Maroc à débuté par la location de 7 Ha de terre, d’un hangar, et d’une maison pour la somme de 6 000€ par an. Autour de cela il a réalisé des aménagements avec la création de serre en filet, de frigo pour la conservation des légumes, ainsi que l’aménagement de la maison au sein de l’exploitation pour sa vie de famille. Pour réaliser sont projet et son rêve, il aura investi environ 450 000€.

Depuis deux ans il cultive aussi des fraises pour diversifier ses activités. Accompagné par un technicien breton Alain Corre il se perfectionne pour améliorer ses résultats.
 

La commercialisation :

Dés sont arrivée, il a commercé par créer une marque, La Toquade un melon gustatif. M. Aimé SYLVESTRE cultive la variété de melon Charentais jaune avec grand soin au Maroc. La qualité de son suivi cultural lui permet d’obtenir un melon d’exception et lui permet de se différencier de toutes les autres marques de melon. Il commercialise sa marque d’Avril à Juin pour un tonnage de 400 Tonnes de melons. Mr SYLVESTRE travaille avec deux autres producteurs, soit environ 10ha de melons qu’il trie et commercialise sous sa marque. Il commercialise et exporte ses 400 tonnes de melons chez un ou plusieurs grossistes de Perpignan, pour être pour la suite vendus en France.

Nous tenons à remercier Mr AIME SYLVESTRE pour son très chaleureux accueil. Ainsi que pour la visite et son discours très enrichissant. 

 

Nicolas Guivarch

30 mai 2010

coopérative d'huile d'argan

 

Coopérative féminine Ajdig N’Targuinine


Durant notre troisième jour au Maroc, le samedi 29 mai 2010, nous nous sommes rendus dans la province de Chtouka Ait Baha pour visiter une coopérative d’huile d’argan.

 

C’est une coopérative qui a été créée par des femmes. Au démarrage, il n’y avait que des femmes qui travaillaient dans la coopérative. Aujourd’hui 47 femmes y travaillent, elles se chargent essentiellement du ramassage de la graine dans les campagnes. A la tête de cette coopérative nous retrouvons bien évidemment une femme. Mais quelques hommes y travaillent notamment à la fabrication ou encore à la commercialisation.

Tous les produits de la coopérative féminine ont reçu le certificat Agriculture Biologiques ECOCERT et répondent, à cet effet, aux normes internationales de qualité extra-vierge. En effet, tout le matériel utilisé est en inox pour avoir la certification Biologique. 

La fabrication d’huile au Maroc est source d’importants revenus. De plus, l’huile possède beaucoup de dérivés (savon, shampoing…)

 

La coopérative en quelques mots :

 

La coopérative s’occupe de la production et la vente en gros et au détail de plusieurs produits :

· L’huile : d’Argan, d’amande douce, nigelle…

· Miel : thym, cactus, multi-fleur…

· Amlou Beldi : pate a tartiner

· Savon : vert, blanc et noir

· Huiles essentielles : lavande, romarin, menthe verte, thym, origan, verveine…


Tous ces produits peuvent être commercialisés par la coopérative féminine grâce à l’Arganier. Cet arbre est typiquement marocain, il donne une huile rare, précieuse et a gagné aujourd’hui une renommé mondiale.

 
« Les marocains disent que grâce à cette huiles, on peut guérir de toutes les maladies, c’est une huile médicale »

La fabrication d’huile d’Argan est un procédé assez long c’est pour cela qu’il y a plusieurs phases de préparation :

 

Ø Récolte au sol et à la main

Ø Concassage manuel

Ø Torréfaction selon le produit envisagé

Ø Extraction mécanisé de l’huile (à froid)

Ø Décantation

Ø Filtration

Ø Mise en bouteille (250 ml, 100 ml, 60 ml, 40 ml)

 

La récolte :

 

La récolte de la graine se réalise au sol et à la main par les femmes. En effet, il ne faut pas forcer la nature et laisser une bonne maturité de la graine en la laissant tomber par terre. C’est pour cela que le ramassage à l’aide d’une gaule est interdit. La région de récolte se situe à une trentaine de kilomètre du site de transformation.


Auparavant, la récolte des graines était réalisés avec des animaux. En effet, les chèvres mangeait les graines au pied des arbres, les digéraient et les femmes ramassaient les noyaux dans les crottes des chèvres dans la bergerie. Cela donnait un goût plus fort au produit.

 

Suite à la récolte, les graines sèchent pendant 20 jours avant l’extraction.

 

L’extraction :

 

 Depuis 2007, l’extraction de la graine est devenue mécanique. Auparavant, c’était les femmes qui extrudaient les graines à l’aide de moulins en pierre. C’était un procédé très long qui produisait peu en quantité, c’est pour cela que l’huile d’argan est devenue très cher.

De plus, grâce à l’extraction mécanique l’huile a gagné en conservation. En effet, l’huile extraite à la main a une conservation de 4 mois alors que celle qui est extraite mécaniquement a une conservation dix fois supérieure soit 4 ans.

 

Ensuite, le produit extrait va passer 10 jours en décantation avant d’être filtré. 

 

Nous souhaiterions par la même occasion remercier vivement la coopérative féminine d’ Ajdig N’targuinine pour sa collaboration et son implication dans la visite de l’entreprise.

Nous avons tous pris plaisir tout au long de cette visite et nous souhaitons encore plein d‘encouragements à cette coopérative et à ces femmes qui ont de belles années devant elles.


La visite s’est terminée par une délicieuse dégustation et chacun est rentré en France avec son flacon d’huile d’argan pour préparer de bons petits plats… BON APPETIT !!!


Jérôme L’Hostis

Site internet : www.ajdigntarguinine.com

29 mai 2010

Maison Familiale Rurale de Chtouka

Visite de la MFR Chtouka

Membre du réseau des Maisons Familiales Rurales  nous avons souhaité mieux comprendre le Maroc en rencontrant des confrères au Maroc .

Rattaché à une coopérative agricole chacune des maisons familiales rurales a été fondée récemment. Au coté des établissements publics marocains elles conduisent de manière autonome la formation des jeunes de 16 à 30 ans. Actuellement équipé de manière sommaire mais efficace elles sont des lieux de formation et d'éducation indispensable et soutenu par sa majesté Mohamed VI.

Une nouvelle MFR :

Lors de notre visite, le personnel de la MFR a mis en avant un projet social et de développement important. En construisant sur un terrain qui sera divisé en 2 parties, avec une première zone consacrée à la MFR donc à la formation et une deuxième partie consacrée aux bovins (un complément pédagogique) pour les élèves. Le coût de cet investissement avoisinerait les 25000 euros. Les bâtiments sont subventionnés à 50% par la coopérative et 50% par l’état Marocain. Pour investir dans cette nouvelle MFR 1 centime de dinar par litre de lait est récupéré pour le financement.

La formation :
La maison familiale est composée d’une salle de classe et d’une salle informatique. La classe peut contenir 26 jeunes en formation entre 16 et 30 ans. Au total la formation regroupe 70 jeunes divisés en 2 groupes (30 en formation spécifique comme l’irrigation et 40 en qualification). La formation dure de 9 à 12 mois selon le parcours. Le but de ces formations est dans un premier temps de former et dans un deuxième temps de réinsérer les jeunes en difficultés. Depuis fin 2004, la MFR à formé 84 lauréats.

  Cette visite a été très appréciée par l’ensemble du groupe car c’est un système éducatif qui met en relation les coopératives avec l’éducation des jeunes. On peut mettre en avant les éleveurs et la coopérative qui donnent de leur temps pour l’éducation et le financement du nouvel établissement.
Accompagné et conseillé par Malika Benjil directrice du centre de formation public nous avons profité de notre rencontre avec les dirigeants de la MFR pour leur offrir un ordinateur portable en signe de partage et de solidarité avec les jeunes ruraux Marocains. Nous espérons fortement que de nouveaux échanges  avec les maisons familiales rurales du maroc.

Mathieu Berthou

29 mai 2010

Comptoir du Souss

Comptoir Agricole du Souss

 
Le Comptoir Agricole du Souss est une entreprise Marocaine spécialisée dans l’import et la distribution d’agrofourniture à destination du maraîchage, de l’arboriculture, des agrumes, de la vigne, des grandes cultures…. au Maroc. Nous l’avons visité guidé par  l’actuel chef d’entreprise Monsieur Jacques Alléon. 

 
Historique :

La société a été créée en 1967 par Philippe Alléon à Agadir actuel siège social de l’entreprise. Son fils, Jacques Alléon, alors ingénieur en électronique prend la suite en 1994 et poursuit le travail commencé par son père en pérennisant puis en agrandissent l’entreprise.

 
Situation géographique :  La société est basée à Agadir-Ait Melloul dans le centre ouest du Maroc, en plein cœur de la zone maraîchère Marocaine. Elle possède 4 autres points de ventes situés dans la zone nord du Maroc et tout un réseau de distributeurs à travers le pays que vous pouvez voir sur la carte matérialisé par les points rouges.

 
Secteurs d’activités :

Le Comptoir Agricole du Souss travaille exclusivement en import de produits à destination des professionnels agricoles. Il importe de l’engrais, des produits phytosanitaires, des semences, du substrat, des filets de serre, du matériel d’irrigation, etc. 50 à 60 % des produits viennent de l’Europe, le reste vient du monde entier avec entre autre partenaire des pays telles que l’Inde, la Chine, l’Israël, les USA, le Srilanka,etc.

Outre son activité de distribution, l’entreprise possède un bureau d’étude pour l’installation des systèmes d’irrigation.

Bien ancré dans son secteur, le Comptoir Agricole du Souss est la plus importante des entreprises d’agrofourniture du Maroc et est classée 477° entreprise du Maroc.


Organisation structurelle :

  5 points de ventes et un réseau de revendeurs 

3000 m² de surface de stockages couvertes aux normes européennes (ACF)

60 employés dont 4 ingénieurs et 11 techniciens

Plus de 1000 clients

Organisation commerciale :


La partie commerce est composée d’une responsable commerciale, Mme Radia El Boukili ingénieur et responsable qualité et de plus d’une vingtaine de commerciaux dont 15 basés sur le secteur d’Agadir où se concentre 70% de l’activité de l’entreprise.

La moyenne d’âge de l’équipe commerciale est de 40 ans. Aucun d’eux n’est de formation commerciale, mais sont issus de formation de technicien. Ils sont formés ponctuellement par des journées de stages.

Chaque commercial à un portefeuille client et il doit rendre un rapport hebdomadaire de ses activités ; Le salaire d’un commercial est de 10 000 dirhams environs par mois et peut monter à 15 000 dirhams grâce aux primes attribuées à chacun. C’est très intéressant sachant que le SMIC marocain est aux alentours de 2000 dirhams soit environ 200 €.

L ‘entreprise ne connaît pas un turn-over très important et préfère garder ses employés très longtemps. Elle est gérée de façon familiale et les employés ont le culte de l’entreprise.

La publicité est particulière puisque le lancement de nouveau produit se fait sur des panneaux sur le réseaux routiers.

 Particularité de l’entreprise :

 Le Comptoir Agricole du Souss commercialise des auxiliaires de cultures (animaux vivants de types arthropodes et autres) afin de pratiquer de la lutte intégrée.

 L’entreprise possède sont propre chef cuisinier.

 Madame. Alléon possède une pépinière de plantes ornementales de 40 ha destinées à la vente sur le marché Européen appelé « le jardin de ma mère » .

 Contacts :

 
Un grand merci pour l’accueil qui nous a été réservé et tous nos encouragements pour la suite.


Siège Social: AGADIR AÏT MELLOUL
Zone industrielle - route de biougra Aït Melloul
Tél: ++ 212 (0) 28 24 74 10
Fax: ++ 212 (0) 28 24 74 15
Email: casma@menara.fr 

Site Internet : http:// www.casma.ma

29 mai 2010

Coopérative Agricole Ait Si Salem

La coopérative laitière Ait Si salem

Nous avons visité lors de notre voyage d’étude au Maroc, une coopérative associée à une MFR. La station du stockage de lait, représente 1000 adhérents qui sont des producteurs de lait avec différents cheptels. Le groupement est composé de plusieurs producteurs laitiers d’un cheptel au total de 12000 vaches laitières. Sur les 12000 vaches laitières que comptent l’ensemble des éleveurs, il y a de grandes disparités sur le nombre de vache par exploitation. Le nombre moyen de vache par éleveurs est de 12, il existe encore des exploitants avec 1 ou 2 vaches mais par contre il y a des cheptels de plus de 200 vaches qui sont dirigées par de grandes familles très riches ou des investisseurs étrangers notamment des Français. La collecte du lait se fait 2 fois par jours (1 le matin et 1 le soir). Au total la coopérative collecte 40 t de lait sur la totalité du troupeau.
En plus de la coopérative de lait, il y a un bâtiment qui est consacré au stockage de matériels agricoles qui peuvent être utilisés par les agriculteurs.
- 
Deux tracteurs john deer 6250 avec une ensileuse John deer pour la récolte
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Il y a aussi deux semoirs Maschio Gaspardo pour les semis de Maïs

La direction :

Aujourd’hui, il existe un site divisé en 3 parties. La première partie est composée d’une zone de stockage du lait avec 5 tanks d’une capacité de 10 000l. La deuxième partie est la zone de direction et d’une zone de stockage de petits matériaux tels que des bols ou encore des machines à traire individuel. Pour permettre de mieux gérer la coopérative, ils ont décidé de construire un bâtiment consacré totalement à la gestion de l’entreprise et d’augmenter la place à la zone de stockage. Ce sera la nouvelle zone de direction. Et une troisième partie, qui est consacrée à la formation avec une classe d’une capacité totale de 26 jeunes et une salle informatique avec 5 postes.

Mathieu Berthou

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